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EDITO SITE http://tchernobyl.verites.free.fr
Voici le site d’archives du
Comité Bandajevsky, qui s’est constitué (de
juin 2002 à décembre 2005) pour défendre le DROIT à LA VÉRITÉ quant aux
conséquences de l’accident de Tchernobyl (26 avril 1986):
- droit de la chercher et de la dire pour les scientifiques
- droit de la connaître pour les populations concernées
Ceci a déterminé les objectifs de notre action et de notre information :
D’abord autour de
l’affaire Bandajevsky ou de la lutte pour la libération
de Yuri Bandajevsky, recteur de l’Institut de Médecine de Gomel en Biélorussie,
condamné à 8 ans de prison en juin 2001 pour avoir rendu publics les résultats
de ses recherches. Il établissait un lien de cause à effet entre le Césium 137,
ingéré à faibles doses, et les pathologies anormales chez les enfants
(maladies cardiaques, cataractes…) dans les zones contaminées. Il avait, de
plus, critiqué le gaspillage des fonds internationaux par le ministère de la
santé de son pays.
La dénonciation de
l’accord OMS-AIEA de mai 1959 par lequel
l’Organisation Mondiale de la Santé et l’Agence Internationale pour l’Energie
Atomique se sont engagées à ne jamais prendre de positions publiques qui
puissent nuire l’une à l’autre. La subordination de l’OMS à l’AIEA s’est révélée
dans le bilan dérisoire de Tchernobyl établi par les experts
internationaux, entériné par l’OMS : 32 morts, 200 irradiés, 2000 cancers de la
thyroïde. Revu et corrigé le 5 sept.2005, il serait de 50 morts…
On peut parler de
négationnisme, en particulier à l’égard des 600.000 ou
800000 « liquidateurs », mobilisés pour la décontamination de la centrale
et des zones alentour dont le sort est passé sous silence. L’ambassade d’Ukraine
parle de 25.000 morts…
Face à la désinformation "Tchernobyl, c’est fini" les scientifiques qui
sont sur le terrain témoignent d’une autre réalité. Des journalistes s’en font
peu à peu l’écho.
Nous présentons cet écho dans
la
presse
ainsi que les
travaux scientifiques en français et en anglais des « chercheurs indépendants »
qui tentent de faire connaître le résultat de leur recherche et de leur combat.
En particulier
le professeur Nesterenko, physicien responsable d’un des
plus grands projets nucléaires de l’URSS, académicien qui s’est reconverti dans
la radioprotection des populations. En 1990, il crée
l’Institut Belrad
et sillonne les zones contaminées pour mesurer le taux de radioactivité par
Césium 137 incorporé chez les enfants et leur distribuer de la pectine pour
éliminer ce radionucléïde dangereux pour
leur santé.
Derrière ces difficultés pour faire savoir la vérité sur Tchernobyl, se cachent
les intérêts conjugués des pouvoirs politiques et des intérêts économiques du
lobby nucléaire.
W. Tchertkoff, dans son livre
"Le crime de
Tchernobyl"
(Actes-Sud), dénonce ces liens, preuves à l’appui, en même temps qu’il produit
des témoignages de la population biélorusse. Nous présentons les documents qui
n’ont pas pu être placés en annexes de son livre.
Tchernobyl, 20 ans après … livres, colloques, manifestations
commencent à lever le voile sur les effets et les enjeux de cette catastrophe.