Pourquoi diffuser les travaux scientifiques non encore publiés des Professeurs Youri I. Bandajevsky et V.B. Nesterenko ...
Michel Fernex (2003)
Le lobby
nucléaire et ses alliés ignorent les publications des chercheurs biélorusses
sous prétexte qu'ils n'ont pas été validés par le Commissariat à l'Energie
Atomique (CEA) ou les experts de Los Alamos, deux structures qui ont développé
la bombe atomique.
Les mesures de radioprotection doivent reposer sur des données concrètes. En
effet, les populations et principalement les enfants ne sont pas les victimes de
"doses abstraites", calculées à partir des résultats moyens de mesures
sporadiques (par exemple 15 échantillons de pommes de terres et 10 prélèvements
de lait), mais de celles qui sont révélées par des mesures
radiamétriques des aliments consommés, et anthropo-gammamétriques des rayons
effectivement émis par les enfants des écoles.
Les travaux méconnus des deux scientifiques biélorusses révèlent à la fois
l'énormité de la charge en radionucléides (principalement Cs137) des enfants du
Sud du Bélarus, et le fait que ces radionucléides ne se comportent pas comme le
prévoyaient les "modèles". Ils se concentrent
en effet 10 - 40 fois plus dans certains organes que dans d'autres.
Il se trouve que chez les petits enfants, ce sont les glandes à sécrétion
interne (production d'hormones) qui sont les plus touchées, vient ensuite le
système immunitaire et le cœur. Bandajevsky montre qu'un lien direct existe
entre accumulation de Césium et maladie de l'organe en question.
Les mesures de protection exigent en conséquence de cesser de consommer des
aliments et boissons contaminées, ce qui est possible pour les personnes aisées,
mais totalement impossible pour les habitants des zones rurales qui produisent
eux-mêmes leur alimentation.
Ces populations n'ont pas été évacuées et vivent
actuellement sur des terres toujours contaminées. Un additif
alimentaire, adsorbant naturel, à savoir la pectine de pomme, peut accélérer
l'élimination du Césium et éviter des dégâts au niveau du coeur, de la thyroïde
(hypothyréose), des surrénales (hypertension), du pancréas (diabète) du
placenta (mortalité périnatale, malformations congénitales).
C'est dire l'importance pratique de ces travaux scientifiques, qui doivent être
connus le plus largement possible.
Michel Fernex (Novembre 2003)