RADIATION A FAIBLES DOSES

Le COMARE [1] et le blanchissement nucléaire.  Un soutien

de poids pour le LLRC [2] 

Source :  www.llrc.org/   -  Mai 2004 

Richard Bramhall

Low Level Radiation Campaign

bramhall@llrc.org

The Knoll

Montpellier Park

Llandrindod

Powys LD1 5LW

Royaume-Uni

 

 


Dans le cadre de la campagne "La radiation à faibles doses", l'ancien ministre de l'environnement du Royaune-Uni, Michael Meacher, a apporté son soutien à la création d’un nouveau comité afin d’enquêter sur la concentration anormale et alarmante de cas de leucémie et de cancer parmi la population infantile dans le nord du Pays de Galles.  Le LLRC a baptisé ce nouveau cas "Le blanchissement nucléaire - Bis » en souvenir de la concentration, tristement célèbre, près de Sellafield, révélé il y a 20 ans par une chaîne de télévision et diffusée dans un documentaire intitulé "Windscale – Le blanchissement nucléaire. »  Cette nouvelle concentration a également été révélée par une chaîne de télévision sur les indications de la LLRC.

 Un autre soutien est venu de Marion Hill qui, depuis 30 ans, joue un rôle central dans la protection radiologique et le développement de normes, de stratégies et dans l'évaluation de la gestion des déchets nucléaires et des terres contaminées. Elle a consacré 15 de ces 30 années à travailler au NRPB[3].  Dans une lettre adressée à son député, elle dénonce le parti pris et le côté « incestueux » du système par lequel le gouvernement est conseillé ainsi que les inégalités au sein du nouveau comité CERRIE[4]. Ce dernier, selon elle, aurait été mis sur pied en partie parce que le COMARE a omis de soumettre à une analyse critique les modèles utilisés par le ICRP[5]  : "....le gouvernement et les organismes de régulation  ne font pas nécessairement appel aux meilleures experts disponibles lorsqu'il s'agit d'obtenir des conseils sur les risques d’irradiation » Le NRPD et le COMARE sont, de fait, fermés à ceux qui ne soutiennent pas de façon générale les grandes lignes de l'ICRP. Les dissidents et les indépendants au sein de CERRIE sont minoritaires et sont fortement  désavantagés par un manque de ressources. Il en résulte que le gouvernement ne reçoit ni ne pourra recevoir l’éventail large et compréhensif d’avis scientifiques qui sont disponibles.

 Comme solution, elle propose que le COMARE soit dissout et remplacé par un nouveau comité - Comité sur les effets sanitaires de la Radiation Ionisante - avec une représentation équilibrée de tous les points de vues, un président neutre et un secrétariat à temps plein. La lettre de Marion Hill est reproduite dans son intégralité sur le site web du LLRC - www.llrc.org/menai.htm.  Auparavant, le COMARE avait nié qu’on lui aurait attribué un rôle de surveillance indépendante. Le COMARE  avait été créé sur la recommandation du  «Black Advisory Group[6]»  qui avait enquêté sur les concentrations  de leucémie de Sellafield.  En 1984,  Black était manifestement alarmé par le fait qu'il n'y ait personne pour coordonner une vue d’ensemble de l'impact des rejets radioactifs et par l'absence de monitoring centralisé des données sanitaires. Au même moment, le «Small Area Health Statistics Unit[7]» fut créé. Mais le Dr Roy Hamlet, secrétaire du COMARE, nous a récemment fait part du fait que leur possibilité d’agir en matière d'inspection, est « strictement limitée » et ce sont  le « Primary Care Trusts »  et les « Strategic Health Authorities» qui ont sous leur responsabilité la surveillance des tendances sanitaires dans leur zone géographique. 

 Cela signifie que les intentions de Black on été totalement subverties et que personne n'a de vue d'ensemble  -  militants, parents et journalistes exceptés.

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[1]           Comité chargé des aspects médicaux du rayonnement sur l'environnement

 

[2]           Campagne "La radiation à faibles doses"  -  Low level radiation campaign

 

[3]           National Radiological Protection Board – (Comité pour la Protection Radiologique Nationale)

 

[4]           « Committee Examining Radiation Risk of Internal Emitters, (Comité pour les risques         d’irradiations des émetteurs internes »

 

[5]           Commission Internationale sur la Protection Radiologique

 

[6]           Groupe consultatif sous la présidence de M. Black

 

[7]           Unité de statistiques sanitaires local